CHER carnet, une collaboration UR 4376 et Bnu

Dans sa mission d’appui à la recherche et en tant que membre du conseil du laboratoire du CHER, la Bnu a accompagné l’équipe de l’UR 4376 « Culture et Histoire dans l’Espace Roman » (Unistra) dans la création de son carnet de recherche, CHER carnet, ouvert à l’automne 2023.

Créée en 2009, pour offrir un espace à la recherche scientifique en études romanes au sein de l’Université de Strasbourg, l’équipe du CHER rassemble actuellement une vingtaine d’enseignants-chercheurs, une douzaine de doctorants et un vaste réseau de membres associés. Configuration unique dans le paysage universitaire français, le périmètre scientifique du CHER couvre les études hispanistes (d’Espagne et d’Amérique latine), italianistes, roumaines, et, en partie, lusophones dans des domaines comme les études théâtrales, la littérature et histoire culturelle, la civilisation, l’historiographie linguistique et l’édition de textes, sur une période allant de la Renaissance au XXIe siècle.

C’est grâce à l’administration de son carnet, Lieu de recherche, ouvert début 2019 et riche de plus de 450 billets, que la Bnu a pu apporter son expérience à l’équipe du CHER dans la construction de son carnet sur Hypothèses. Avec l’aide d’une petite équipe de volontaires du laboratoire, des sessions de travail ont été organisées pour définir les objectifs du carnet, élaborer son projet éditorial, construire sa structure (rubriques, widgets), choisir le design et son nom. Une fois construit, la Bnu a assuré la formation de l’ensemble des chercheurs du CHER à la rédaction de billets.

Si les objectifs d’un blog de bibliothèque peuvent différer de ceux d’une équipe de recherche, la dimension « politique scientifique » de la Bnu appelle à bien des convergences. Dans cette optique, l’objectif du CHER est de s’inscrire dans un écosystème identifié comme relevant de la science ouverte et des sciences humaines et sociales. Son projet éditorial est de montrer la recherche en train de se faire, de présenter son actualité scientifique en en constituant des archives, d’ouvrir un espace d’expression pour les membres du laboratoire. La particularité de CHER carnet réside aussi dans sa volonté de concevoir un espace pour les travaux de ses jeunes chercheurs et de leur permettre d’être référencés avant la soutenance ou la publication d’articles dans des revues. C’est aussi un espace où il leur est donné de pratiquer le blogging scientifique dans une écriture moins formelle que la communication académique, de montrer l’avancée de leurs travaux, pistes et hypothèses.

CHER Carnet, ouvert il y 6 mois, est désormais entre les mains de ses chercheurs et présente déjà une belle vitalité avec une quinzaine de billets publiés. La Bnu se réjouit de cette collaboration fructueuse qui s’inscrit dans un programme déjà long de coopérations diverses qu’Ana Maria Girleanu, directrice du CHER, présentera au prochain congrès de l’ABDOS (Association des bibliothèques allemandes et suisses pour la recherche sur l’Europe de l’Est, Centrale et du Sud-Est), à la Bnu du 27 au 29 mai prochain. Une intervention qui viendra nourrir le thème de cette session : “Construire ensemble la connaissance sur l’Europe de l’Est : collaboration entre les bibliothèques et la recherche”.